VITRE-TUVALU

Activités/Conférence

Le 3 avril 2007

Jean Claude PIERRE

Jean Claude Pierre a rappelé qu'aujourd'hui l'état de la planète est alarmant, tout le monde s'accorde à le dire. on prévoit que 3 à 400 millions de personnes seront des réfugiés économiques dans les prochaines années, particulièrement venant du Pacifique. Toutes ces personnes paient la facture du monde industrialisé et surconsommateur de l'Occident.

Ceci dit, maintenant qu'il y a une prise de conscience, il reste à agir, chacun peut le faire. Apprendre à gérer les ressources, en particulier celles qui ne sont pas renouvelables, chercher des alternatives...

Dans la première partie de cet exposé, Jean-Claude Pierre a voulu réfléchir sur la première question : Quelle terre pour nos enfants ? Mais il a aussi tenu à rappeler que la deuxième question allait de pair : quels enfants our notre terre ? Les nouvelles valeurs dominées par la technique sont dangereuses et aliénantes. Est-il possible aujourd'hui d'aimer les choses gratuites de la vie ? La planète est dirigée par des structures telles l'OMC ou le FMI, qui n'ont jamais été élues démocratiquement, et ne se soucient pas des dégats que peut générer la recherche du profit. La valeur de la liberté n'est rien sans celle de la coopération ou du partage, car c'est la liberté des plus forts que d'écraser les faibles. Le développement durable, doit être solidaire, c'est-à-dire qu'il ne concerne pas uniquement l'écologie ou l'économie, mais qu'il doit être avant tout éthique.

Jean-Claude Pierre a passé quelques diapos pour montrer ce qui pouvait être fait concrètement, par exemple à Lorient les économies d'eau, la consommation des bâtiments publics est passée de 330 000 m3 en 1978 à 72 000 m3 aujourd'hui.

Une table ronde ensuite a permis de recueillir les témoignages d'associations vitréennes : Vitré Djenné, 9 lunes et des poussières, le Mouvement pour une Alternative Non violente, et Vitré-Tuvalu. Elles ont présenté leurs actions au niveau local, comme la promotion du commerce équitable et l'encouragement à une coopération de microcrédits au Rwanda, le développement des couches écologiques lavables et la « naissance respectée », ou encore la création de jeux coopératifs au lieu de concurrentiels.

Enfin le public a pu débattre de ces différentes idées avec Jean-Claude Pierre et les représentants des associations.