Jean Claude Pierre a
rappelé qu'aujourd'hui l'état de la
planète est alarmant, tout le monde s'accorde à
le dire. on prévoit que 3 à 400 millions de
personnes seront des réfugiés
économiques dans les prochaines années,
particulièrement venant du Pacifique. Toutes ces personnes
paient la facture du monde industrialisé et surconsommateur
de l'Occident.
Ceci dit, maintenant qu'il y a une
prise de conscience, il reste à agir, chacun peut le faire.
Apprendre à gérer les ressources, en particulier
celles qui ne sont pas renouvelables, chercher des alternatives...
Dans la première partie
de cet exposé, Jean-Claude Pierre a voulu
réfléchir sur la première question :
Quelle terre pour nos enfants ? Mais il a aussi tenu à
rappeler que la deuxième question allait de pair : quels
enfants our notre terre ? Les nouvelles valeurs dominées par
la technique sont dangereuses et aliénantes. Est-il possible
aujourd'hui d'aimer les choses gratuites de la vie ? La
planète est dirigée par des structures telles
l'OMC ou le FMI, qui n'ont jamais été
élues démocratiquement, et ne se soucient pas des
dégats que peut générer la recherche
du profit. La valeur de la liberté n'est rien sans celle de
la coopération ou du partage, car c'est la
liberté des plus forts que d'écraser les faibles.
Le développement durable, doit être solidaire,
c'est-à-dire qu'il ne concerne pas uniquement
l'écologie ou l'économie, mais qu'il doit
être avant tout éthique.
Jean-Claude Pierre a
passé quelques diapos pour montrer ce qui pouvait
être fait concrètement, par exemple à
Lorient les économies d'eau, la consommation des
bâtiments publics est passée de 330 000 m3 en 1978
à 72 000 m3 aujourd'hui.
Une table ronde ensuite a permis
de recueillir les témoignages d'associations
vitréennes : Vitré Djenné, 9 lunes et
des poussières, le Mouvement pour une Alternative Non
violente, et Vitré-Tuvalu. Elles ont
présenté leurs actions au niveau local, comme la
promotion du commerce équitable et l'encouragement
à une coopération de microcrédits au
Rwanda, le développement des couches écologiques
lavables et la « naissance respectée »,
ou encore la création de jeux coopératifs au lieu
de concurrentiels.
Enfin le public a pu
débattre de ces différentes idées avec
Jean-Claude Pierre et les représentants des associations.